L'événement
Maquisards

Une course singulière et exceptionnelle

La Trace des Maquisards souhaite utiliser la course à pieds comme une expérience immersive afin de rendre hommage à la résistance française et à ses héros, ceux qui firont front contre l’occupant nazi. Des courses nocturnes qui emmènent les traileurs à la découverte des sites emblématiques du maquis, en reliant deux villes les plus emblématiques de la résistance dans l’Ain : Ambérieu-en-Bugey et Oyonnax !

Des sites
emblématiques
à découvrir

Amberieu-en-Bugey

Ferme des Gorges

Ferme de Marchat

Nantua

Monument du Val d’enfer

Ferme du Mont

Oyonnax

Ambérieu-en-Bugey

Dans la nuit du 6 au 7 juin 1944, les cheminots résistants et les maquisards de l’Ain sabotent 52 locomotives et des équipements ferroviaires au dépôt d’Ambérieu-en-Bugey, désorganisant les transports et protégeant la ville des bombardements alliés. Ce sabotage exceptionnel contribue à la libération de la France. Un mois plus tard, le 5 juillet, les résistants interceptent un train près de Torcieu, provoquant un enchevêtrement de wagons lors d’une manœuvre audacieuse. La Stèle Résistance Fer à Ambérieu témoigne de ces actions héroïques.

Ferme de Marchat

C’est en janvier 1944 que Nicole reçoit l’ordre de Romans et de Chabot d’aller s’installer à la ferme Marchat, prés de Résinand.

Le PC estimait qu’il y avait une trop grande concentration entre les Plans d’Hotonnes et le col de Richemond. , une vingtaine d’hommes qui vient du camp des Combettes s’installe à la ferme de Marchat, près de Résinand dans cette ferme. Dès lors le camp comme d’autres, prend le nom de son responsable, il devient le camp Nicole.

Le 6 février 1944, 2 hommes du camp sont surpris en descendant sur Evosges, par une colonne allemande. Le camp résiste avec vigueur, à l’attaque des Allemands. Il décroche après un violent engagement, laissant trois de leurs morts sur le terrain.

Ferme des Gorges

Le bâtiment a d’abord servi de refuge pour des réfractaires au Service du travail obligatoire. Puis le chef des maquis de l’Ain, Henri Petit (« Romans ») y installe en juin 1943, une école des cadres du maquis. Malgré le manque de matériel, l’instructeur Pierre Marcault (« Marco ») est chargé de former les nouvelles recrues au maniement des armes, des explosifs et de les préparer au combat.

Monument
du Maquis

Le monument des Maquis de l’Ain et du Haut-Jura est l’œuvre du sculpteur Charles Machet. La statue haute de 18 mètres incarne une France libérée de ses chaînes. Sur son flanc ouest figure un vers du
poète Louis Aragon : « Où je meurs renait la Patrie ». A ses pieds repose un maquisard inconnu, inhumé en 1954. Le 24 juin 1956, le général de Gaulle assiste à l’inauguration du cimetière militaire rassemblant 89 tombes de maquisards. Parmi eux des responsables locaux comme Albert Chambonnet (« Didier ») ou Edouard Bourret (« Brun »), le jeune Paul Sixdenier, fusillé à 19 ans. On y trouve aussi les sépultures de combattants étrangers.

Nantua

Nantua a reçu la médaille de la Résistance pour son rôle clé dans la lutte contre l’occupation allemande, en abritant des maquisards et en soutenant leurs actions de sabotage. Malgré une violente répression, dont une rafle en avril 1944, les habitants ont continué à soutenir la Résistance, faisant de la ville un symbole de courage et de sacrifice pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ferme
du Mont

Mis en place à partir d’août 1943, dans une ferme isolée au dessus de Nantua, le camp de triage permet de filtrer les candidats au maquis, de tester leurs motivations et éviter l’infiltration d’espions. Les volontaires sont dirigés vers la Cluse soit à l’hôtel de Lucien Chevrier soit à l’épicerie de Jean Ritoux servant de point de chute, puis escortés jusqu’à la ferme du Mont.

Sur place, les nouvelles recrues sont soumises à une fouille minutieuse, un interrogatoire serré de « Mystère » qui dirige le camp, assisté de deux étudiants « Hibou » et « Marcassin ». Ils demeurent en observation deux à trois semaines avant d’être affectés à un camp. Pour certains, une véritable enquête est menée.

Ce camp, ravitaillé par l’Armée secrète de Nantua et des commerçants de la Cluse, fonctionne jusqu’en février 1944. 

Oyonnax

Par décret du 16 janvier 1947, Oyonnax rejoint les 18 villes françaises médaillées de la Résistance. L’Armée secrète, avec à sa tête Gabriel Jeanjacquot, y a été très active. « Romans » y a organisé avec son appui le défilé du 11 novembre 1943. Ce jour-là, environ 130 maquisards défilent en ordre derrière leur chef dans les rues de la ville. Ils déposent une gerbe au monument aux morts avec le message « Les vainqueurs de demain à ceux de 14-18 », se recueillent, puis entonnent la Marseillaise.

Cette démonstration achève de convaincre les Alliés d’armer les maquis de l’Ain. La ville est le théâtre de représailles en février et juillet 1944. Le 11 février 1944, 26 Oyonnaxiens sont raflés et déportés à Buchenwald et Mauthausen. Les 12 et 13 juillet 1944, des avions allemands bombardent la ville détruisant plusieurs bâtiments dont ceux de l’Ecole normale. 62 hommes sont arrêtés et déportés à Neuengamme.